D’où une
reproduction voulue et effrénée, pour avoir un plus grand « choix », sachant que le chien jugé pas assez rapide sera impitoyablement éliminé, rejeté, et ce très vite ; cette
sélection cruelle se fait chaque année , les femelles sont contraintes à une reproduction sauvage, sans soins, enfermées dans des bunkers sans lumière, et avec un minimum de nourriture et
d’eau ; l’animal n’est pas « du vivant », il est un outil, sans plus ; il n’est pas identifié, pas vacciné, pas soigné en cas de blessure ou maladie ; on le nourrit à
peine, selon une croyance qui veut que le lévrier chasse mieux le ventre vide (sic). Quant au « bon » lévrier, le « bon chasseur », qui court vite, son sort sera le même après
l’âge de 3 ans environ, quand il commencera à ralentir ; parmi les participants à ce jeu barbare, l’animal n’est jamais dans le camp des gagnants.